Hey guys! Wellcome back to my profile of the French language in Canada! In this post, I discuss a lot of the history of British Columbia, specifically as it relates to the province’s current French-speaking population. Feel free to read on in English by clicking here for a rough translation.
Bienvenue encore à la deuxième installation dans la série de Plus qu’une solitude! Ici, on va découvrir quelques informations à propos de la communauté francophone la plus à l’ouest des dix provinces du Canada – la communauté Franco-colombienne.
Une des communautés francophones les plus éloignées du Québec, à une distance de 3,779 kilomètres de la seule province majoritairement francophone du Canada ce serait facile de dire que les Franco-colombiens vivent une expérience pas mal isolée par rapport aux communautés plus à l’est. En 2021, la Colombie-Britannique tenait dans sa population 328,650 personnes ayant une connaissance de la langue française (environ 6,6% de la population totale) et 56,495 avec le français comme première langue officielle parlée (1,1%).2 Malgré leur poids démographique assez petite, leur histoire est longue et évidente dans l’histoire de la Colombie-Britannique entière.
Un peu d’histoire:3
L’histoire des francophones vivant en Colombie-Britannique commence vers la fin du 18e siècle lorsque des Européens (la plupart entre eux étant des Canadiens-Français), des Iroquois et des Métis travaillant pour la Compagnie du Nord-Ouest sont arrivés s’installer dans la région. Ceci fit que la “lingua franca” européenne fut donc le français jusqu’à l’arrivée d’une grande vague d’anglophones pendant la ruée vers l’or sur le fleuve Fraser en 1858,4 l’année qui fut aussi celle de la création de la colonie de la Colombie-Britannique.
Les premiers européens venus explorer la terre qui deviendrait la Colombie-Britannique furent les équipes d’Alexander Mackenzie, Simon Fraser et David Thompson, envoyées par la Compagnie du Nord-Ouest, basée à Montréal, à la fin du 18e siècle. Comptant dans leurs rangs des guides autochtones et Métis, parfois d’expression française, ainsi que des Canadiens-Français, ils cherchèrent des passages pour traverser les Montagnes Rocheuses afin de pouvoir grandir leur territoire commerciale du centre du Canada jusqu’aux rives de la Pacifique. Amenant le commerce des fourrures à la région, la CNO établit plusieurs postes de traite de fourrures, la majorité de ses employés étant d’expression française. En 1846, les autorités Britanniques signent un accord avec les États-Unis, la Traite d’Oregon, qui garantit que l’expansion américaine s’arrêterait à la 49e parallèle, assurant que la Colombie-Britannique resterait une colonie britannique jusqu’à ce qu’elle se joindrait à la confédération canadienne en 1871.5
L’église Catholique joua aussi un rôle pas mal importante dans la colonisation principale de la région (notamment l’arrivée d’encore plus de francophones). De nombreux missionnaires catholiques furent envoyés en Colombie-Britannique du Québec et aussi même de la France et la Belgique. Le prêtre Modeste Demers fut envoyé avec Norbert Blanchet en 1838 pour aller prêcher aux autochtones de la région de ce qui est aujourd’hui Vancouver, Washington, puis après Demers fut envoyé à l’île de Vancouver où il devint le premier évêque de la colonie. Des autres missions catholiques, notamment ceux des Sœurs de Sainte-Anne, contribuèrent à la fondation des villes telles que Kelowna ou Mission.
Quelques villages en Colombie-Britannique furent fondés par des francophones et portent aujourd’hui des noms français tels que Deroche, Durieu et la ville de Maillardville, qui est peut-être le plus connu. Une grande portion des francophones d’ici arrivèrent à cause d’une désir de remplacer les travailleurs asiatiques de la Canadian Western Lumber Company par des Canadiens-Français. Un employé catholique et un prêtre furent donc envoyés pour recruter des Canadiens-Français de l’Ontario et du Québec. Aujourd’hui, c’est à Maillardville, quartier de Coquitlam en banlieue de Vancouver où on trouve la plus grande concentration de francophones dans la province aujourd’hui. On y trouve aussi des bâtiments de style canadien-français qui témoignent de cette présence. Malgré la raison assez raciste de ramener une partie importante de la population francophone ici au début (il y eut aussi une autre vague de francophones des prairies pendant les années 1930 qui vinrent à cause d’une sécheresse), la ville est maintenant la ville où l’histoire francophone est peut-être la plus reconnaissable.
La situation linguistique dans la province transitionna d’être celle d’une région avec le français comme langue commune dans la commerce des fourrures à celle d’une colonie britannique assez anglicisée à travers de plusieurs étapes. Pendant pas mal de temps, malgré le fait que la plupart des travailleurs dans les postes de traites furent francophones, la langue de l’administration fut l’anglais et la langue principale de communication entre les travailleurs fut le français. La situation dans les postes de traite commença à changer plus rapidement en 1821 lorsque la Compagnie du Nord-Ouest fut repris par la Compagnie de la Baie d’Hudson. Ceci fit que la compagnie n’eut plus sa base à Montréal et en conséquence il y avait une moindre pourcentage de francophones embauchés et envoyés vers l’ouest. La transition qui fut probablement la plus rapide fût l’arrivée de 30,000 personnes venant de l’est pendant la ruée de l’or sur le fleuve Fraser en 1858, tel que mentionné avant. C’est ainsi (et grâce à d’autres facteurs) qu’au fur et à mesure, la Colombie-Britannique devint un territoire largement anglophone.
En 1945, les francophones de la province forment la Fédération canadienne-française de la Colombie-Britannique (aujourd’hui la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique), et graduellement à travers plusieurs petits gains ils réussirent à faire qu’un Conseil scolaire francophone indépendant fut fondé en 1995. Aujourd’hui les francophones continuent à travailler pour obtenir un meilleur financement pour leurs 37 écoles, ainsi que pour encore plus d’accès aux services francophones. L’assimilation est assez rapide en Colombie-Britannique en ce moment par rapport aux autres régions du Canada et les francophones continuent à essayer aujourd’hui de freiner la diminution de leur présence dans cette province époustouflante de l’ouest canadien.
La langue:
Selon Brad de québeccultureblog.com (l’inspiration principale de cette série de billets), les colons francophones originals de la Colombie-Britannique n’ont pas formé des communautés assez grandes ou concentrées pour assez de temps pour former une façon unique de parler français, mais il dit aussi que le français des descendants de ces premiers colons et missionnaires francophones parlent (dans son expérience) un dialecte très similaire à celui qui est parlé en Alberta. Les francophones qui y habitent aujourd’hui sont surtout des immigrants de première ou deuxième génération6 qui sont venus principalement des autres régions du Canada (40%) et même des autres pays (28%). Seulement 12% des francophones de la province sont nés dans ses frontières.7 Cela le rend assez évident que ce serait difficile d’avoir un accent unique à cette province. Cela ne veut pas forcément dire que ça n’existe pas, mais ce serait difficile d’identifier pour certain et je ne crois pas s’il y aurait un endroit spécifique où ce serait le dialecte majoritaire (mais je ne sais pas). Cela dit, voici une vidéo par la Société francophone de Maillardville qui parle un petit peu à propos de leur expérience travaillant dans cette francophonie diverse (et le français dans cette vidéo me rappelle vraiment du français parlé dans les autres vidéos faites en Alberta):
Très bien. Merci d’avoir consulté mon petit projet d’hobby. Je vous souhaite une bonne journée et découverte dans la vraie vie de cette terre magnifique occupée par de si nombreux peuples uniques et intéressants. À la prochaine pour une autre billet! Quant à moi, il faut que je retourne pour l’instant à mes devoirs!! Peut être je vous les montrerai si j’écris ou je découvre quelque chose dont je veux partager. Restez à l’écoute!
Bibliographie
- “Flag of the Franco-Colombiens.” Wikipedia, March 14, 2023. https://en.wikipedia.org/wiki/Franco-Columbian#/media/File:Flag_of_the_Franco-Colombiens.svg. ↩︎
- Statistique Canada. 2023. (tableau). Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, produit nº 98-316-X2021001 au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 15 novembre 2023.
https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-pd/prof/index.cfm?Lang=F (site consulté le 1 mars 2024). ↩︎ - Toutes les informations trouvées dans ce section vient de Kenny, Nicolas. “Francophones de la Colombie-Britannique.” l’Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié mars 08, 2016; Dernière modification juin 14, 2019, s’ils ne sont pas citées autrement. ↩︎
- Marshall, Daniel P. , et Laura Neilson Bonikowsky, , et Eric Wright. “Ruée vers l’or du fleuve Fraser.” l’Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié novembre 27, 2006; Dernière modification août 09, 2019. ↩︎
- “B.C. Joins Confederation,” Legislative Assembly of British Columbia, consulté février 22, 2024. https://www.leg.bc.ca/dyl/Pages/BC-Joins-Confederation.aspx#:~:text=%E2%80%8B%E2%80%8B%E2%80%8BEven%20though,time%20until%20February%20of%201872). ↩︎
- Brad. ““Our 32 accents” Series: PRAIRIE & Western Canada French accents – Post 7 of 7 – (#92).” https://quebeccultureblog.com/2014/11/18/our-32-accents-series-post-7-92/. Accessed March 7, 2024. ↩︎
- Kenny, Nicolas. “Francophones de la Colombie-Britannique.” l’Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié mars 08, 2016; Dernière modification juin 14, 2019. ↩︎